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Sujet; we're nothing more than friends (ft. Daniel) Ven 29 Juin - 0:54
we're nothing more than friendsEnième combat avec John pour savoir quoi regarder à la télé, c'est lui qui finit par gagner, et vaincue, je me tape donc un documentaire historique sur je ne sais pas trop quoi, mais un truc bien chiant. J'passe d'ailleurs plus de temps à l'emmerder alors qu'il essaye de se concentrer, et je deviens tellement insupportable que je m'en rends compte. Alors je me lève et je me décide à sortir un peu, ayant déjà mangé pour ce soir, j'ai plus qu'à trouver un endroit où crécher pour m'amuser un peu et laisser papy John se divertir bizarrement. Je sais que de toute façon, il n'aura pas bougé de l'appartement une fois que je serai rentrée, probablement en train de dormir mais il sera là. Ou alors je rentrerai au matin et il sera déjà debout... Bha, je verrai bien, j'suis pas pressée de savoir quand ma soirée prendra fin. Si elle pouvait durer toute la nuit, ça ne me dérangerait pas plus que ça, j'crois.
J'enfile une tenue un peu plus potable mais reste en jeans et t-shirt, car de toute façon, c'est dix fois plus confortable que tout le reste ─sauf mon pyjama, okay, je l'avoue─, et je sors en disant à mon meilleur ami que je tente de rentrer dans un état potable, sinon, il sait la routine : me préparer un verre d'eau et un médoc pour entamer ma journée. On pourrait s'attendre qu'avec la gueule de bois j'me tienne calme, mais même pas, c'est rare les jours où je me sens vraiment à plat. Sortant de chez nous, je sais parfaitement où aller dans Los Angeles pour trouver un endroit où s'incruster. J'suis pire qu'un virus lors des soirées, on sait que je débarque, mais jamais quand je pars, en plus je suis totalement du genre à me trouver un gilet et une table pour dormir, alors... De Bel Air j'atterris à West Hollywood, certainement un des meilleurs endroits pour faire la fête quand on peut se le permettre. Je me gare et je me dis que chercher un endroit à pieds sera certainement mieux pour trouver l'endroit qui me plairait vraiment bien.
Je laisse mes jambes me guider, mon intuition attendant avant de me dire d'entrer dans un tel endroit. Puis j'me dis qu'on m'a parlée d'une boîte de nuit dans le coin qui est géniale question ambiance. Je tente de me souvenir du nom, j'inspecte minutieusement les enseignes lumineuses jusqu'à tomber sur celle qui m'inspire un souvenir de déjà entendu. Fonçant tête baissée, je rentre dedans, la musique agressant mes oreilles dès l'entrée, mais j'aime ça. Quand je regarde les gens, je sais que je peux facilement trouver de quoi m'amuser. Souriant, je finis d'examiner la salle et je bloque un moment en voyant un visage que je ne connais que trop bien, pour raison de l'avoir embrassé. C'était pour un défi, okay ? Mais ça serait mentir de dire que je n'ai pas aimé ça, c'est plutôt le contraire même. Pendant un moment, j'hésite à me taper la tête dans un mur jusqu'à avoir une commotion et une amnésie, puis j'me dis que c'est un peu extrême comme solution. En plus il a l'air de se faire vachement chier... Je soupire, me pose une question existentielle : le rejoindre ou pas ? D'un côté, ça serait gênant, et de l'autre... Je dois sauver une âme en détresse qui ose s'ennuyer en boîte de nuit. Puis finalement, je décide de me jeter dans la gueule du loup et je traverse la foule de gens pour le rejoindre, apparaissant comme si de rien n'était.
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Sujet; Re: we're nothing more than friends (ft. Daniel) Ven 29 Juin - 4:17
Dude, t'es où ? Ça fait trente minutes que je t'attends ! Que tu t'égosilles à ton téléphone, sur la messagerie vocale de l'héritier Daddario. Tu ne comprends pas comment après tant d'années d'amitié il continue à te mettre des lapins ainsi. Ni comment toi, tu ne l'as pas vu venir. Et tu éteins la communication qui ne sert à rien, tu raccroches en fourrant ton téléphone au fond de ta poche avant de passer l'une de tes mains dans ta chevelure épaisse. C'était un geste qui t'apaisait la plupart du temps, relevant tout de même du tic loin d'être réfléchi, tu pris la peine de te regarder un instant dans le miroir de cette salle de bain plutôt propre pour une boîte connue, avant de sortir retrouver la foule. Il y a ces néons qui dansent, ces peintures fluorescentes sur les visages et cette impression de rave party et toi, tu as ce sourire satisfait sur les lèvres en voyant cela. Car tu sais qu'il y a matière à t'éclater ce soir et même si malgré tout, tu râles intérieurement de l'absence de ton meilleur ami, tu sais qu'il y aura bien un moment où tu sauras t'amuser. Parce que tu l'avais décidé ainsi, parce que tu avais ce besoin de te changer les idées et qu'il n'y avait rien de mieux qu'une soirée de la sorte pour t'y aider. Tu viens t'accouder au bar par réflexe, tu profites d'y trouver une place qui semble se faire rare et d'un geste tu signes au barman de t'apporter deux shots. De vodka, de jack, peu importe tant que tu buvais. Tu accueillais tes deux ambrés, dont l'un rapidement porté et bu à tes lèvres, lorsqu'une voix féminine t'extirpa de tes pensées. Enfin un peu d'action. T'avais tellement l'air de t'amuser que j'ai cru en faire une dépression un rire s'échappa d'entre tes lèvres à son écoute et tu lui accrocha le regard, l'oeil vif, amical. Du coup t'as décidé de venir déprimer avec moi ? Tu te redresses en l'accueillant près de toi, lui collant un baiser sur la joue par habitude, pour un bonsoir. Mais c'est en déposant tes lèvres sur sa peau que tu te souviens de ce baiser que vous aviez échangé et soudainement, c'est étrange de revenir jusqu'à son visage pour lui déposer ton affection. Tu décides de te changer les idées pour ne pas te perturber plus en lui offrant l'autre shot, en commandant deux autres. Tiens, c'est offert par les DA, Dépressifs Anonymes. Clin d’œil, sourire idiot sur les lèvres, tu avales d'une traite un autre shot. Et tu te demandes si c'est sage de faire cela, de vous re-soûler compte tenu de ce qu'il s'est passé la dernière fois. De la peinture fluorescente en pots arrive près de vous, tu te rends compte au passage qu'elle n'a rien revêtu en harmonie avec le thème de la soirée. Alors tu attrapes l'un de pots, en plonge tes index dedans et lui peint deux traits sur ses pommettes. Quelle idée de venir sur un coup de tête madame ! Parce que c'est ce qu'elle avait fait, tu le savais. Mais ravi que tu sois là. Toi au moins tu me poses pas un lapin, pas comme mon meilleur ami. Un bref soupire qui en dit long, tu as ce sourire taquin sur les lèvres alors que tu choisis une autre couleur pour tracer deux autres traits sous ceux que tu venais de faire. Toi aussi il t'en manquait des couleurs, peut-être t'en mettrait-elle ? Et le tien de meilleur ami ? Netflix and chill ou alors il ne te supporte juste plus ? Sourire toujours aussi taquin, tu ne sais pourquoi tu aimes tant l'embêter.
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❝ Daisy Ridley ❞
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Sujet; Re: we're nothing more than friends (ft. Daniel) Sam 30 Juin - 3:17
we're nothing more than friendsJe le regarde un peu comme une enfant, car j'en suis une, et puis de toute façon vu sa taille, j'dois me dévisser la tête comme une enfant le ferait avec son aîné, sauf que clairement, une gamine viendrait pas dans un tel endroit. Je garde mon petit sourire moqueur alors que je hausse doucement les épaules, comme si ça m'était égale.
-J'avoue que j'ai eu un peu pitié de toi, du coup mon âme de jedi m'a dit de venir à ta rescousse, je continue en restant moqueuse.
Un baiser sur la joue et j'en deviens presque pâle, me rappelant sans trop me souvenir de ce défi. Bon dieu quel défi stupide, mais qu'est-ce que je l'avais aimé quand même. Je ne sais plus comment on en est arrivé à s'embrasser, si c'est nous-mêmes ou quelqu'un d'autre qui l'a demandé, mais je me rappelle quand même que c'était agréable, loin d'être dégueulasse, et que je voulais recommencer, si mon restant de bonne conscience m'avait pas dit que c'était trop risqué. J'aurai aimé être moins gênée quant à ce qui s'est passé, au point que je ne l'ai même pas sous-entendu à John, lui que j'adore voir furax quand il sait que je fréquente d'un peu trop près quelqu'un. En voyant qu'il m'offre le second shot, je réponds à son sourire idiot avec un sourire qui me donne l'air tout aussi bête.
-Finalement j'les aime bien ces dépressifs, ils m'ont l'air sympas, je réponds avant de boire d'une traite le shot, comme il se doit.
C'est plutôt toi qui m'as l'air sympathique, ouais. A cette pensée, j'avale presque de travers, essayant de reprendre un air normal alors que je frôle l'arrêt cardiaque. Cette soirée, c'est la fête de trop, j'crois bien. Je pince un moment mes lèvres entre elles en voyant les deux autres récipients remplis arrivés, et j'hésite entre arrêter après trois, quatre verres ou me plonger dans l'alcool, en espérant que je ne fasse pas de conneries. Sauf que j'en fais déjà trop au naturel, alors bourrée... Putain, je suis dans la merde. C'est exactement la pensée qui me traverse l'esprit depuis quelques instants.
-Pourtant, faire tout sur un coup de tête, c'est ce que je fais de mieux, je rapplique alors qu'il en profite pour appliquer la peinture fluorescente sur mon visage. Rester normale. Même si tu l'as jamais été. Les deux, j'dirai. Il regardait un truc chiant à la télé, et je l'ai énervé, ça a failli partir en séance de catch alors j'ai préféré trouver une âme perdue dans un endroit au hasard pour combler l'ennui. Nos meilleurs amis craignent vraiment, je rajoute avec un petit rire.
C'est vrai que parfois, John craint, parfois, on est deux opposés, et c'est ça aussi que je préfère chez lui. J'ai toujours dit qu'on est le parfait mélange entre "qui se ressemble s'assemble" et "les opposés s'attirent". Alors qu'il semble en avoir fini avec la couleur, je fais genre de réfléchir très sérieusement avec mon âme d'artiste, ayant le motif parfait. J'en souris déjà comme une conne d'avance, et je plonge une partie de ma main dans le seau, m'en foutant que ma main soit fluorescente après, je fais un point sur son nez puis trois traits de chaque côté, et j'ai un rire en le voyant comme ça. Ouais, j'ai vraiment fait des moustaches de chat à Daniel Sharman, et il est trop mignon comme ça, je fonds. Puis, pour le côté bestial quand même, trois de mes doigts vont du haut de son cou jusqu'au début de son torse pour faire des griffes et je souris, trop contente de moi.
-Les styles de griffures, c'est pour faire croire que t'as eu une touche ce soir et que tu t'es pas fait planter par ton meilleur ami. Je pouvais pas te laisser avec seulement avec l'air de chaton que je t'ai donné, ça me donnait trop envie de te caresser, je dis sans réellement penser aux mots que j'emploie. Puis j'me rends compte. Puis j'ai envie de me suicider car c'est trop cool la mort.
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Dude, t'es où ? Ça fait trente minutes que je t'attends ! Que tu t'égosilles à ton téléphone, sur la messagerie vocale de l'héritier Daddario. Tu ne comprends pas comment après tant d'années d'amitié il continue à te mettre des lapins ainsi. Ni comment toi, tu ne l'as pas vu venir. Et tu éteins la communication qui ne sert à rien, tu raccroches en fourrant ton téléphone au fond de ta poche avant de passer l'une de tes mains dans ta chevelure épaisse. C'était un geste qui t'apaisait la plupart du temps, relevant tout de même du tic loin d'être réfléchi, tu pris la peine de te regarder un instant dans le miroir de cette salle de bain plutôt propre pour une boîte connue, avant de sortir retrouver la foule. Il y a ces néons qui dansent, ces peintures fluorescentes sur les visages et cette impression de rave party et toi, tu as ce sourire satisfait sur les lèvres en voyant cela. Car tu sais qu'il y a matière à t'éclater ce soir et même si malgré tout, tu râles intérieurement de l'absence de ton meilleur ami, tu sais qu'il y aura bien un moment où tu sauras t'amuser. Parce que tu l'avais décidé ainsi, parce que tu avais ce besoin de te changer les idées et qu'il n'y avait rien de mieux qu'une soirée de la sorte pour t'y aider. Tu viens t'accouder au bar par réflexe, tu profites d'y trouver une place qui semble se faire rare et d'un geste tu signes au barman de t'apporter deux shots. De vodka, de jack, peu importe tant que tu buvais. Tu accueillais tes deux ambrés, dont l'un rapidement porté et bu à tes lèvres, lorsqu'une voix féminine t'extirpa de tes pensées. Enfin un peu d'action. T'avais tellement l'air de t'amuser que j'ai cru en faire une dépression un rire s'échappa d'entre tes lèvres à son écoute et tu lui accrocha le regard, l'oeil vif, amical. Du coup t'as décidé de venir déprimer avec moi ? Tu te redresses en l'accueillant près de toi, lui collant un baiser sur la joue par habitude, pour un bonsoir. Mais c'est en déposant tes lèvres sur sa peau que tu te souviens de ce baiser que vous aviez échangé et soudainement, c'est étrange de revenir jusqu'à son visage pour lui déposer ton affection. Tu décides de te changer les idées pour ne pas te perturber plus en lui offrant l'autre shot, en commandant deux autres. Tiens, c'est offert par les DA, Dépressifs Anonymes. Clin d’œil, sourire idiot sur les lèvres, tu avales d'une traite un autre shot. Et tu te demandes si c'est sage de faire cela, de vous re-soûler compte tenu de ce qu'il s'est passé la dernière fois. De la peinture fluorescente en pots arrive près de vous, tu te rends compte au passage qu'elle n'a rien revêtu en harmonie avec le thème de la soirée. Alors tu attrapes l'un de pots, en plonge tes index dedans et lui peint deux traits sur ses pommettes. Quelle idée de venir sur un coup de tête madame ! Parce que c'est ce qu'elle avait fait, tu le savais. Mais ravi que tu sois là. Toi au moins tu me poses pas un lapin, pas comme mon meilleur ami. Un bref soupire qui en dit long, tu as ce sourire taquin sur les lèvres alors que tu choisis une autre couleur pour tracer deux autres traits sous ceux que tu venais de faire. Toi aussi il t'en manquait des couleurs, peut-être t'en mettrait-elle ? Et le tien de meilleur ami ? Netflix and chill ou alors il ne te supporte juste plus ? Sourire toujours aussi taquin, tu ne sais pourquoi tu aimes tant l'embêter.