— better hit me, baby, one more time (pezzmann)

Il fallait bien reconnaitre que même en ”pause”, t’avais un planning de ministre. Le prochain qui te disait qu’écrire un album c’était faire une pause t’allais probablement finir par le frapper. T’étais fatiguée de tes nuits à enregistrer. Alors ok, vous vous amusiez bien, c’était une bonne ambiance et tout mais ça restait fatiguant. D’autant plus que vous aviez aussi repris les répétitions pour le summer hits tour qui commençait début juillet. Mais bon, t’avais quand même pu négocier pour quelques jours en Russie. Des petits jours de pause bien mérités. T’avais essayé de faire croire aux autres filles que t’y allais pour voir le match de votre équipe nationale. Raté, elles t’avaient grillée en moins de trois secondes. T’avais été obligée de cracher le morceau, de leur avouer que t’allais voir un petit français. Tu te retrouvais donc à Moscou. Les photographes se faisant un plaisir d’immortaliser tes premiers pas sur le sol russe. T’avais laissé aucuns indices sur qui tu allais aller voir. Tu savais d’avance que la presse allait raconter que tu venais voir Neymar puisqu’ils vous avaient déjà inventé une histoire tout ça pour deux-trois photos en boite. T’avais fini par rejoindre la voiture qui t’attendait pour t’emmener à Istra. Griezmann savait que tu venais, tu n’étais pas assez folle pour débarquer à l’improviste d’autant plus que t’avais pas le calendrier des matchs en tête. Tu suivais la coupe du monde dès que tu l’pouvais mais il y avait quand même quelques loupés. Tu n’avais pas encore la possibilité de te dupliquer pour être en studio et devant ta télé en même temps. T’aimerais bien parfois. Au moins, tu pourrais faire des milliers de choses en même temps. Tu pourrais voir tous les gens que t’aiment et tout. Ça s’rait quand même vachement cool. Mais tu pouvais pas alors tu t’débrouillais comme tu le pouvais. T’avais passé ton temps sur les réseaux sociaux pendant le trajet de soixante dix kilomètres. T’avais eu le temps de voir plein de comptes de fans et de liker une tonne d’images. T’aimais bien faire ça quand t’avais du temps, tu savais que ça leur faisais plaisir à tes fans. T’avais mis un petit message d’amour pour eux sur le twitter du groupe avant d’enfin pouvoir descendre de ta voiture. Wouah ! C’était perdu dans la forêt leur hôtel. Ils ne devaient pas s’amuser beaucoup ici. Enfin, tu vas m’dire qu’ils étaient pas vraiment là pour ça. Bref, t’entrais dans le hall où tu savais que tu n’avais qu’à t’annoncer pour qu’il soit prévenu. N’empêche que c’était assez étrange de te voir ici. Antoine n’était censé qu’être l’un de tes amis. Un ami super proche mais un ami malgré tout. Mais non. Il te manquait énormément depuis qu’il était en Russie. Tu ne pouvais pas attendre la fin du mondial pour le voir. T’avais saisi l’opportunité qu’il puisse voir des proches pour venir. Alors t’étais là, comme une enfant à l’attendre maintenant qu’on l’avait prévenu. T’aurais presque sautillé sur place s’il n’y avait pas eu du monde. Mais oui oui, c’est ça convainc toi Perrie qu’il est juste un pote.

@antoine griezmann

T’es là, t’es comme une gosse avant avant Noël. Tu trépignes d’impatience parce que t’as juste envie de le voir, de le serrer dans tes bras. Il t’a manqué c’est un truc de dingue. Ouais ouais, c’est ça c’est ton pote, c’est pour ça que t’agis comme ça. Bien sûr. C’est pas comme si t’agissais de la même manière avec tout le monde. Non, y a qu’Antoine qui t’fait cet effet. Si y avait eu personne ici, t’aurais sûrement fait les cents pas. Parce que t’as l’impression qu’y a un crétin qui a rallongé le temps. Ouais c’est ça. On veut t’empêcher de voir ton français préféré. Les minutes s’écoulent puis enfin tu le vois. Il est là avec sa tenue officielle de l’équipe de France. Tu souris, ce genre de sourire niais de fille amoureuse. Mais non. Non, toi t’es pas amoureuse Perrie Edwards. C’est ton pote, ouais. Ton super pote. C’est normal d’avoir ce type de sourire. C’est ça essayes de te convaincre. Sauf que t’es pas plus douée pour ça alors que t’as juste envie d’aller lui sauter dans les bras et lui dire à quel point il t’a manqué. Mh. Vaut mieux que tu te calmes. Reprends toi. Heureusement que tout ce qui se passe, c’est uniquement dans ta tête. Tu laisses rien paraitre à l’extérieur. Tu passerais pour une folle si c’était le cas. Il arrive vite à ta hauteur et tu poses tes yeux sur lui. Il est beau quand même. Il est aussi toujours aussi taquin et il perd pas une seconde pour te le remémorer. Ça y est, tu commences. Toi aussi t’as ce petit sourire en coin sur le visage. Mieux vaut tard que jamais non ? Il te prend dans ses bras et tu profites de l’étreinte. C’est dingue à quel point il peut faire les meilleurs câlins. Faut quand même que t’arrêtes d’le trouver aussi parfait. Enfin tu fais que dire la vérité. Bref, tu vas pas t’extasier au risque de passer pour une doudou. Restes zen, concentres toi, c’est ton pote. Juste un pote. Un ami de longue date dont tu es proche mais rien de plus. C’est l’bordel quand même dans ta tête. Tu déposes un baiser sur sa joue juste avant que votre étreinte ne prenne fin. Si c’était super long. Je déteste tellement prendre l’avion si longtemps toute seule. Tu te rends compte, je peux embêter personne pendant plusieurs heures ! T’as toujours été une emmerdeuse et tu le reconnais. Mais c’est aussi pour ça qu’on t’aime non ? C’est certain, tu vas être obligé d’être bien sage. À part si tu décides d’aller te balader avec les loups dans la forêt ou j’sais pas un truc du genre. Tu le suivais pour aller un peu plus loin que l’accueil. T’espérais avoir un peu de temps en tête à tête avec lui, histoire de le retrouver. T’étais plus qu’heureuse d’ailleurs de l’entendre te dire qu’il était heureux de te voir ici. Moi je me demande encore ce que je fais ici. J’ai dû me tromper de direction mais comme t’es là c’est pas si mal. Non je plaisante. Je suis vraiment heureuse de te voir. Plaisanter, c’était sûrement la chose que tu savais faire de mieux. Tu le faisais d’autant plus quand tu étais avec Antoine. Il avait toujours été un excellent partenaire pour ce genre de bêtises.

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C’est un jeu, votre façon d’être avec Grizi que de vous charrier comme ça. Vous ne sauriez pas faire autrement. Puis, t’aimes bien c’est drôle. Tu racontes un peu n’importe quoi et en plus il a le même humour pourri que toi. C’est cool. Bon, comme t’as cinq et demi — et encore — d’âge mental, tu lui tires la langue. Non. Cette personne aurait été hyper chanceuse. Ça devrait être un honneur pour n’importe qui de passer un peu de temps avec la sublime et merveilleuse Perrie Edwards. Et tu pouffes parce que c’est pas crédible cette fausse vantardise. T’as bien conscience de tes défauts Perrie. Tu sais que t’es pas parfaite et d’un sens heureusement. On s’fait chier avec des gens parfaits. Fais gaffe quand même à pas t’faire bouffer. Ça s’rait vachement poussin. Comme d’hab, tu pars dans un délire qui n’est qu’à toi. Heureusement que l’français a l’habitude de ça puisque sinon il aurait pu décrocher depuis longtemps. D’ailleurs, c’est déjà un petit miracle qu’il arrive à suivre quand tu parles. T’as toujours eu l’habitude de parler vite avec ton accent chelou que pas grand monde comprend. Mais il gère ton Grizi. Enfin Grizi tout court plutôt, c’est pas vraiment l’tien en réalité. Bien que tu vas l’avoir pour toi toute seule là. Faut pas l’dire mais tu trépignes d’impatience de te retrouver seule avec lui. Tu vas pas le dire parce que ça serait suspect pour seulement une amie mais ouais, t’es contente comme une gosse. Ah minions on est cons tous les deux quand même ! Bon bah aller, salut ! Et elle rit alors qu’il fait semblant de faire demi-tour. Vous êtes vraiment intenables quand vous êtes ensemble. Heureusement que sur ce coup, il n’y avait personne qui devait vous supporter. Tu croises quelques autres personnes dans les couloirs et tu les saluent avec un sourire sur le visage. T’as appris avec le temps à être moins sur la réserve. Faut dire que vu le nombre de personnes que tu croises par jour, t’as plus l’temps d’être timide depuis que t’es célèbre. Tu ne peux t’empêcher d’avoir un sourire en coin alors qu’il te demande si t’es pour la France. Tant que vous tombez pas sur l’Angleterre ouais. J’vais me faire embrasser si on m’entend dire ça ici mais c’est pas grave. J’aime vivre dangereusement. T’peux pas ne pas être pour ton pays natal. Impossible. Mais, t’es à deux mille pour cent pour Griezmann. Quoi ? Ok t’es pas censé l’dire. C’est un POTE. Tu l’regardes. Il s’étale, il prend toute la place et tu souris malicieusement. T’as crû que j’avais peur de m’asseoir sur toi ou quoi ? Ouais, t’hésiteras pas trop longtemps si tu dois poser tes fesses sur lui. Tant pis si tu l’écrases, il l’aura bien mérité. Mh bah j’suis en guerre avec mon envie de manger puisqu’il parait que je dois rester en forme si je veux pas passer pour une patate sur scène. Puis je soupçonne mon management de vouloir me embrasser à me faire enchaîner répétitions et enregistrements en studio. Les choses sérieuses reprenaient et tu n’allais pas pouvoir procrastiner bien longtemps. Heureusement, t’avais un peu de temps pour toi là. Et comme t’étais trop sympa, tu avais bien voulu le consacrer au français.

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C’est pour ça que je passe autant de temps avec toi. C’est dangereux de côtoyer. Tu souriais malicieusement en le regardant. T’aimais trop le taquiner et ça n’avait rien de nouveau. Tu l’faisais presque en permanence. Il n’y avait que quand tu étais malade que tu ne le faisais pas. Et encore, il fallait que tu sois vraiment très malade. Je peux partir aussi. Ça ira plus vite et tu ne me verras plus. Tu lui tirais la langue comme la vraie gamine que t’étais Perrie. Tu l’savais qu’il voulait pas vraiment que tu partes. C’était encore et toujours cette taquinerie entre vous. Vous n’saviez pas faire autrement. Pas d’votre faute. La preuve tu finissais sur le canapé à côté de lui. Tu t’mettais à ton aise, complètement avachie sur le siège. On se fichait bien que tu ne sois pas bien droite et que t’es une bonne tenue. C’est pas comme si importait Antoine que tu fasses bonne impression ici. T’façon, t’en connaissais déjà certains donc s’ils te croisaient ici, il ne risquait même pas d’être étonnés de t’voir comme ça. Puis, t’étais pas douée pour faire semblant alors c’était mieux de pas tenter. Si j’te jure j’ai pris deux kilos pendant mes vacances en Grèce. T’aurais vu comme ils ont hurlés quand je suis rentrée. Donc maintenant, j’suis censée faire régime et m’entraîner deux fois plus pour les perdre et rentrer dans ma tenue de scène. Parce que oui les tenues étaient déjà prévues et t’étais obligée de rentrer dedans. Plus le choix, il fallait qu’tu perdes ces kilos en trop que tu avais pris. Tu souriais — d’un sourire beaucoup trop grand pour une simple amie — quand il te proposait de partir en vacances avec lui. Tu n’pouvais pas dire non. Tu mourrais d’envie de te retrouver juste avec lui. Rien qu’vous deux en vacances, c’était le rêve. Même avec ça tu t’rends pas compte que y a pas que juste de l’amitié entre vous deux. T’es bien aveugle ma pauvre Perrie. Ouais ça serait génial. Ma tournée d’été se finira fin juillet, après je peux être toute à toi. Tu vous imagine déjà dans un super endroit à profiter de la plage et du soleil. Ça te ferait le plus grand bien et ça ferait du bien à Antoine aussi. Vos plannings étaient beaucoup trop chargés et un petit peu de vacances ne faisaient jamais de mal. Ouais j’confirme. Faut qu’on profite à fond. Un sourire malicieux s’affichait sur ton visage. Par contre, fais gaffe toi. C’est dans pas si longtemps tes trente ans. En tout cas, avant de partir en vacances, Antoine avait un tournois à jouer — et pourquoi pas le gagner au final. Tu espérais qu’il puisse prendre ses vacances le plus tard possible dans tous les cas. C’est vrai. Ça va te paraitre loin si on commence à en parler. Et comme, j’espère te revoir le moins tôt possible, t’as intérêt à bouger tes fesses pour aller jusqu’en finale ! Les encouragements version Perrie Edwards messieurs dames.

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Petit tête à tête qui j'espère le restera. En espérant que les coéquipiers croisés n'iront pas alerter toute l'équipe et pourront ainsi nous laisser tranquille. Intérieurement, je prie pour que le scénario soit le plus positif possible. Et aussi, je fais comprendre à la chanteuse que je ne veux pas qu'elle parte, et qu'elle ferait mieux de s'asseoir à côté de moi. Enfin, de s'avachir, parce qu'on sait le faire ça tous les deux, squatter un canapé en prenant toute la place. Moi, ça me fait sourire de passer un moment en sa compagnie. Ça me fait sourire de voir qu'il n'y a pas plus spontanée et simple relation que la notre. Enfin, seulement si j'avais conscience de ce qu'il se passe réellement dans mon petit cœur. Deux kilos, j'aurais peut-être dis trois, moi. Nez plissé, je mets mes mains en bouclier, prenant de l'avance sur Perrie. Il est clair que cette remarque vaut un espèce de gros poing mais c'est purement humoristique. Tu vas leur dire que pendant ton court séjour à Istra, tu as couru comme une folle et que Griezmann t'a fait faire des sales séances de sport. Ils seront fiers de toi et te laisseront respirer. Et je comprends Perrie, parce que ce n'est pas toujours simple d'avoir le total contrôle de son corps. Surveillée, difficile pour une grande gourmande de mettre ses péchés mignons de côté. J’imagine la difficulté à suivre un régime alimentaire imposé, ce qui est peut-être un peu mon cas au fond. Il arrive parfois que j’abuse de bière, que j’abuse de barbecues… Mais le principal, c’est d’arriver à combiner carrière et plaisirs. Mon sourire s’élargit alors que la blondinette valide mon idée de vacances. Le contraire m’aurait étonné, elle qui adore voyager. Mais ne sait-on jamais, elle aurait pu avoir un voyage de prévu je ne sais où. J’ai hâte que tu sois tout à moi, alors. Vivement fin juillet. Je ne sais pas tellement si je me rends compte de tous les sous-entendus que je glisse derrière ces paroles. Et aussi, le fait de lui faire part de mon envie urgente de passer du temps en sa compagnie. Je te laisse même choisir la destination. Hors Disney, je te préviens. Parce que ça ne m’étonnerait pas de l’entendre vouloir se rendre là-bas, une énième fois. Mais non, moi, c’est pas mon truc et rien que pour m’embêter, elle aurait été capable de me le balancer. Regard en coin, je l’observe, attentivement. Sans vraiment me rendre compte qu’en réalité je passe plus pour un type qui la fixe. Comme si je cherchais à me souvenir de chaque détail de son visage, chaque petit trait qui la rend si unique –j’en deviens même poète. Raison de plus pour partir en vacances avec moi, vu que je suis quand même assez vieux. Perrie qui aime toujours autant me rappeler mes vingt-cinq largement passés, le quart de siècle avancé. Et à chaque fois, je lui réponds d’un regard las, d’une mine faussement boudeuse pour finalement rire. Toujours le même schéma, mais c’est toujours aussi agréable. On va faire ce qu’on peut. On verra, hein ! Je déteste faire des plans, je déteste balancer des promesses en l’air. Le football est tellement aléatoire, imprévisible, qu’il est inutile d’affirmer. Mais j’apprécie ton discours de motivation, il est … pas mal. Moqueur ? Oh oui, absolument.

Il a bien raison d’imiter un bouclier parce que tu le frappes en riant. Ce traitre qui accentue le truc. Mais bon, tu sais bien qu’il plaisante. Et au pire, c’est ta faute en fait. T’avais qu’à moins te goinfrer de cochonneries pendant les vacances, t’aurais été plus tranquille. Toute façon, le chiffre importait peu puisque t’étais censée les perdre. Ok ok, t’avoue tu continues quand même à grignoter mais c’est pas ta faute c’est plus fort que toi. On est d’accord qu’on garde ça en tant que mensonge. Parce que j’ai aucune envie de faire du sport. C’est fatiguant. Tu riais en disant cette évidence. Oui, le sport c’était fatiguant et t’aimais pas te fatiguer toi. Quoique, voir un Grizi en short en train de te coacher, ça pouvait donner de la motivation. Mais non, chut tais toi Perrie. On pense pas ce genre de choses d’un pote. Tu te rendais vraiment pas compte de tous ceux qui se passait entre vous. Si quelqu’un avait été là avec vous deux, on vous aurait sûrement pris pour un petit couple. D’autant plus que tu t’étais mise à l’aise et que t’avais posé tes jambes sur les genoux d’Antoine. T’étais là, allongée sur le canapé et beaucoup, beaucoup trop proche du footballeur. Oui vivement ! En plus, on pourra fêter mon anniversaire à ce moment là. Tant pis si c’est déjà passé. D’ailleurs, t’as pas intérêt de l’oublier ! Sinon, je te parle plus jamais. Tu croisais les bras sur ta poitrine en faisant une moue boudeuse. Même s’il était encore en compétition, ça ne serait pas une excuse pour oublier ton anniversaire. Mais siiiii ! Ça pourrait être trop bien de partir à Disney World quelques jours. S’il te plaaaaiiiiiit emmènes moi à Disney. T’avais beau lui faire les yeux du chat potté, tu savais qu’il craquerait pas. Il était trop fort dès qu’il s’agissait de te résister sur ce coup là. Tu pouvais tout tenter, tu n’avais pas encore la solution pour lui faire dire oui. T’allais bien finir par l’avoir à l’usure. Raison de plus aussi pour que t’ailles à Disney vu que t’y es jamais allé avec moi. T’étais pire qu’une mule. Probablement que ça existait pas d’être plus têtu que toi. T’étais infernale quand tu t’y mettais mais ça, Antoine le savait depuis longtemps. D’ailleurs, il fallait lui décerner une médaille vu le nombre d’années depuis lesquelles il te supportait. Mais le français, c’était aussi l’un de tes meilleurs soutiens. Il avait toujours été là pour toi. Il avait surtout été là pour toi après que Zayn ai rompu vos fiançailles. C’était sûrement à partir de ça que tes sentiments avaient commencés à évoluer. Tu t’en rendais pas compte encore pourtant. Mais ça s’voyait comme le nez au milieu du visage. T’essayes toi aussi d’être là pour lui quand il en a besoin. Tu fais d’ton mieux même si t’es pas toujours douée. T’es pas douée pour les discours de motivation d’ailleurs. Et il se moque de toi alors, tu lui tires la langue. Faut croire que t’adores faire ça. Il est merveilleux mon discours ! Tu l’mérites pas sale traitre.

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Bien sûr, Perrie n’aime pas le sport. Comment est-ce que j’ai pu oublier ce si gros détail ? Nombreuses sont les fois où j’ai essayé de la faire jouer avec moi au foot —et même en lui laissant une possession de balle importante, rien à faire. Perrie, elle préfère se goinfrer sans jamais à avoir à dépenser les calories assimilées. Elle est gourmande, très gourmande, mais c’est pas comme si elle avait des kilos en trop. Non, elle a même un super corps — mais bon, est-ce qu’un ami a le droit de penser à ça ? J’ai posé mes mains sur les jambes de la chanteuse, m’amusant à y faire courir mes doigts, comme un bonhomme qui marche. Je plisse mon nez alors qu’elle me met en garde de ne pas oublier son anniversaire. Puis, je relève la tête. Comme si j’avais déjà oublié ton anniversaire, mh? Et comment passer à côté quand le mois d’avant, Pezz fait presque le décompte des jours. Sacrée anglaise. Je ne sais même pas pourquoi j’ai mentionné Disney, mais dans tous les cas elle y aurait pensé. Pezz et Disney, c’est une grande histoire d’amour. Tout le monde le sait. Je secoue la tête négativement. J’ai toujours pas envie d’y aller, tu peux essayer. Je ris, un peu moqueur, mais on peut saluer la détermination de la belle blonde tout de même. Elle essaie depuis des années mais en vain. Je sais que tôt ou tard, elle passera par le biais de Mía pour parvenir à ses fins. Et je serais bien dans une impasse. Ma fille, c’est mon gros point faible, et Pezz, elle le sait. Je veux bien regarder des films mais on évite le parc. Puis on va pas en reparler, tu sais que j’suis borné.   Sourire en coin, j’appuie ma tête contre le dossier du canapé. Yeux tournés vers Pezz, et uniquement elle. C’est même un regard joueur que j’affiche sur mon visage, et je sais qu’elle me fera payer de ne pas vouloir l’emmener à Disney. Un jour, un jour. Peut-être, pour une surprise. Et arrête de me tirer la langue !  Je mets gentiment ma main sur son visage pour lui cacher, l’enlevant à peine deux secondes après. Alors tu pars en tournée bientôt ? Au fond, j’avoue que je déteste quand elle part en tournée. Pourtant c’est son métier, c’est le but d’un groupe de musique que de se produire un peu partout. Alors c’est bien si les Little Mix connaissent le succès... mais c’est aussi bien quand je peux profiter de Perrie. Toujours très occupée durant ces périodes, c’est presque compliqué de l’avoir au téléphone. Alors j’espère que ça ne sera pas une tournée à l’autre bout du monde. Combien de temps ? Et où ? Non, je ne suis pas de la police, mais un peu curieux de savoir à quoi m’attendre. Et puis peut-être imaginer aller assister à un concert ou deux si je peux. Oh, si Pezz est ici aujourd’hui, je suis totalement capable d’en faire de même. Je l’ai même déjà fait par le passé, à voyager jusqu’à Londres pour la consoler, ou simplement pour passer du temps ensemble.  

Je préfère te le rappeler. On sait jamais. Vu ton âge, ta mémoire va commencer à te faire défaut. T’aimes l’embêter sur son âge, tu le fais depuis qu’il a eu ses vingt cinq ans. Tu le traites de papy depuis qu’il a passé ce fameux quart de siècle. Tu en rajoutes une couche un peu plus chaque année. Sauf que cette fois, c’est toi qui va passer ce seuil si grand. Au final, ça ne va rien changer et tu le sais. Mais, ça fait un peu peur de passer les vingt cinq ans. D’autant plus que ta mère n’arrête pas de te tanner pour savoir quand est-ce que tu te poseras et que tu lui feras un petit-enfant. Parce que faut croire qu’avec ton frère vous êtes pas pressés pour ça. Puis bon, y a les chiens si elle veut elle peut les prendre pour ses petits-enfants. Et, avant d’avoir un bébé, il te faudra déjà un homme dans ta vie. Un qui supporte ton caractère de cochon. Pour le moment, y a qu’Antoine qui y arrive. Le destin peut être ? Ça ne peut pas être une coïncidence. Mais chut, faut pas qu’tu penses à ça. C’est ton pote, t’as pas le droit d’avoir ce genre de pensées envers lui. Aller s’te plait ! En guise de cadeau d’anniversaire et je t’embêterais plus jamais avec. T’essayais encore et encore de le convaincre de t’accompagner. T’y arriverais un jour, t’allais finir par le convaincre c’était certain. T’avais juste pas encore la bonne technique. Il était borné, tu l’étais aussi et cette discussion était sans fin. Mais ce n’était pas grave, t’y reviendrais plus tard. Là dessus, t’étais capable d’attendre un peu. Puis, il restait ta dernière cartouche qui était d’initier Mía. Si elle, elle lui demandait, il ne pourrais jamais dire non. Ça risquait juste d’être un peu plus long que s’il capitulait tout de suite. T’avais d’ailleurs commencé avec la petite fille vu que tu lui offrais toujours un truc Disney pour son anniversaire ou Noël. Ça ne pouvait que finir par lui donner envie. Bref. Tu lui avais tiré la langue, il avait mis sa main sur ton visage. Il avait de la chance de l’avoir enlevé sinon t’aurais eu aucun scrupules à le mordre. Il devait le savoir pour avoir retiré sa main si vite. Ouais, ça commence le 6 juillet. Bientôt. Très bientôt tu serais sur la route avec les filles. Tu t’connaissais suffisamment pour savoir que le stress allait monter. Il y avait toujours cette petite boule au ventre jusqu’au premier concert. Ensuite, t’allais mieux mais tu ne pouvais t’empêcher d’avoir cette légère appréhension avant que les choses ne commencent. T’aimais quand les choses étaient faîtes à la perfection et surtout, t’avais peur de décevoir tes fans. Ils étaient vraiment très importants à tes yeux donc tu espérais que ça n’arriverait jamais. Tout le mois de Juillet. On fait juste le Royaume-Uni pour une fois. C’est juste un petit truc, on a qu’une quinzaine de dates. C’est pas la grosse tournée comme ce qu’on a fait l’an dernier. Heureusement d’ailleurs parce que tu n’aurais peut être pas été capable de refaire si rapidement une grosse tournée après l’année 2017 qui avait été plus que chargée. Tu viendras me voir quand t’auras fini ta coupe du monde ? T’avais vraiment envie qu’il vienne. T’avais toujours cette impression d’être meilleure quand il était dans le public. Il te poussait à montrer le meilleur de toi même. En toute amitié bien sûr.

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Il avait raison et tu l’savais très bien. Tu pouvais continuer des heures et des heures à tenter de le convaincre, il te dirait toujours non. Ça faisait des années que tu le travaillais, que tu lui exposais les meilleurs arguments que tu pouvais avoir et il n’avait toujours pas cédé. Il était fort quand même. Bref, tu te taisais, préférant passer à autre chose. Tu aurais le temps d’y revenir quand le moment se présenterait. Tu y reviendrais, c’était une évidence. Tu lui parlais plutôt de la tournée maintenant. Tu lui expliquais tous les détails. Ça va, celle-ci serait beaucoup moins fatiguant que les précédentes. Pas de voyages à l’autre bout du monde sur ce coup là et ni de longues semaines interminables où tu ne pouvais pas voir tes proches. Là, tu savais que n’importe qui pourrait venir, c’était simple. Puis, t’aurais tes chiens avec toi et il y aurait aussi ceux de Jesy et Leigh qui avaient elles aussi succombé à la folie de prendre plusieurs animaux. Il n’y avait que Jade qui faisait de la résistance en fait. Mais bon, les filles n’étaient pas encore aussi dingues que toi. Tu ne savais pas t’arrêter et tu voulais encore et encore des animaux avec toi. Il faudrait peut être que tu songes à te reconvertir dans l’ouverture d’un refuge ou même d’un zoo lorsque tu en aurais assez d’être chanteuse. Ouais ça pourrait être une bonne idée. En plus, t’étais certaine de pouvoir convaincre Grizi de te suivre dans ta connerie. L’avis du footballeur avait toujours était plus qu’important à tes yeux. C’était pas le cas pour tous tes amis. Il n’y avait que lui. Il était unique dans tes sentiments pour beaucoup de choses. Pourtant, t’étais pas capable de comprendre ce qui était en train de se passer dans ton cerveau. T’arrivais pas à comprendre que tes sentiments étaient passés au stade supérieur. Pourtant les caresses du français sur tes jambes te semblaient tout à fait normales. Bien sûr, c’est le genre d’attention que tout le monde a avec ses potes. Evidemment. Ouais voilà. Tu pourras même m’appeler sans que ce soit le milieu de la nuit pour l’un de nous deux. Parce que ouais, quand t’étais sur un autre continent c’était compliqué pour dialoguer avec Antoine. Enfin, ça ne vous empêchait pas de vous appeler en plein milieu de la nuit. Tu répondais toujours lorsque tu voyais son prénom s’afficher sur ton écran de téléphone. T’avais d’ailleurs toujours ce sourire sur le visage lorsque tu savais que c’était lui. Ce sourire qui n’était réservé qu’à lui bien entendu. Ce sourire qui disait tout et dont tout le monde comprenait la signification sauf vous deux. J’aime bien quand tu viens me voir… Et bien sûr, tu as un accès à vie dans ma loge. T’es un privilégié. Tu ne te rends pas compte de ce que peut signifier cette phrase. Ce qui est sûre c’est que ce n’est pas simplement amical. Tu finis dans ses bras et ça aussi c’est plus qu’amical. Mais, t’y penses pas, tu te contentes de te retrouver blottie contre son torse alors que tes bras entourent son corps pour garder cette proximité. T’as pas envie de partir d’ici toi non plus. Mais tu sais très bien que t’auras pas la possibilité de rester à l’infini. Je viens d’arriver, je suis pas encore partie. Puis, tu m’auras pour toi pendant quelques jours, c’est déjà mieux que rien non ?

@antoine griezmann

Au fond, c’était une habitude à prendre. Les emplois du temps chargés, l’éloignement... Comme on dit, ça fait partie du job. Mais étrangement, on ne peut pas s’y habituer. Toujours une contrainte, toujours une douleur. On doit alors subir parce qu’aucune solution n’est possible. Oh, il y a les téléphones, les réseaux sociaux, si bien que l’autre n’est jamais vraiment loin, mais ce n’est pas pareil. Une présence reste plus forte que tout, et je m’en rends bien compte lorsque la belle anglaise part en tournée. Cette fois, pas de voyage à l’autre bout du monde, me dit-elle. L’Angleterre leur suffira et j’avoue être plutôt content. Si je voulais faire exprès de te réveiller en pleine nuit, c’est loupé. Le regard malicieux qui en dit long, qui croise celui de Perrie pour renforcer notre complicité sans égal. Et même quand les appels de Perrie étaient en pleine nuit, je n’ai jamais râlé, mais j’ai toujours été soudainement heureux de voir son prénom s’afficher sur l’écran. On oublie toujours la fatigue dans ces moments-là. Je devrais même avoir ma propre loge tiens, ça évitera que je squatte la tienne. Mais non, ce n’est jamais ça le but de mes visites. J’ai beau prendre beaucoup d’espace, c’est pour être avec Perrie (et elle seule) que je fais le déplacement. Pas pour me retrouver dans une pièce à part, même si au moins ça souligne bien le fait que je vais assez souvent assister à l’un de leur concert. Mes bras qui s’enroulent autour de la jeune femme, et mes lèvres qui s’appuient contre sa chevelure blonde. Non, elle n’est pas encore partie Perrie, mais le temps passe toujours trop vite. A peine arrivée, déjà repartie. Ce n’est pas la première fois que l’on va vivre ça —et ni la dernière. Ça vaut tout l’or du monde. Quand on dit que je suis un privilégié, c’est pas pour rien, hein. Non clairement, Perrie est toujours très présente. Elle me soutient et moi aussi. Cette relation si forte, si complice, et puis si compréhensive. Si j’ai besoin de support, la chanteuse aussi, alors on fait tous les deux des déplacements réguliers. Soutien mutuel. Puis elle m’encourage à sa façon, mais ça a toujours le don de fonctionner. Histoire d’être à fond et d’être reboosté. Je ferme même les yeux alors que notre étreinte ne prend pas fin. Je n’en ai de toute façon pas envie. L’une de mes mains vient gentiment jouer avec les mèches de cheveux de Perrie, sans même regarder ce que je fais. Petit moment plus tranquille, plus tendre. Aucun de nous deux parle et chacun semble profiter de la simple présence de l’autre. Il y a des moments pour tout : l’amusement, le sérieux et la tendresse. Je sais bien que ce silence ne va pas durer des heures, bavarde comme est Perrie et angoissé que je suis lorsque le calme perdure. C’est simplement beaucoup trop agréable de sentir Perrie contre moi, nos deux corps l’un contre l’autre. Sentir son doux parfum, la douceur de sa peau. Je me dis soudainement qu’elle m’a cruellement manqué et que j’ai plus envie de la savoir loin de moi. Première fois que je ressens autant tout ça, ce manque, le manque de Perrie.

Tu peux toujours le faire mais tu devras te lever aussi donc c’est peut être pas terrible. Et ça ne te dérangeait même pas. Il était bien l’un des seuls qui pouvait t’appeler à n’importe quelle heure de la nuit sans que tu ne lui hurles dessus. Le sommeil, c’était sacré chez toi et tu détestais les réveils. D’ailleurs, tu maudissais clairement l’inventeur de cet horrible truc. C’était inhumain que de mettre une forte sonnerie pour t’obliger à te lever. D’autant plus que pour les gens comme toi il fallait que le réveil sonne quinze fois minimum pour que tu décides enfin de te lever. Mais quand c’était pour Grizi, il y avait seulement un sourire sur ton visage, cette envie juste d’entendre sa voix. C’était tout de même étrange si tu continuais à t’obstiner de dire que vous étiez amis alors que clairement non. Y aura pas de place, désolée. Va falloir que tu te contentes de ma loge. Et, il fallait reconnaitre qu’elle préférait ça. Elle aimait l’avoir près d’elle et pouvoir aller lui faire un câlin juste avant qu’elle ne remette sur scène ou à la fin du concert. C’était un petit rituel qui te mettait du baume au coeur. Il y avait toujours cette sensation, cette douceur et ton coeur qui s’emballe un petit peu dès que vous échangiez un câlin. C’était une merveilleuse sensation que tu voulais encore et encore. C’était trop bon. Il était un privilégié dans tous les domaines. Il avait cette part si particulière dans ton coeur. C’était bien pour ça que tu étais ici en Russie. Tu ne l’aurais pas fait pour quelqu’un d’autre alors que tu avais une tournée à préparer. En général, tu tentais de te mettre à cent pour cent dans ta préparation. Sauf que tu n’aurais jamais pu ne pas venir. Et, il n’y avait pas d’autre moment où venir puisque pour la suite de la compétition tu seras sur la route et de toute façon, tu ne pouvais pas prévoir si l’équipe de France irait loin ou non. Mais, tout ça disparaissait de ton esprit alors qu’il te serrait contre lui. Tu fermais les yeux quelques secondes afin d’apprécier, de profiter. Ta tête se cale dans son cou, tu t’imprègnes de son odeur, de lui. Tu sais que ça ne durera pas puisque tu devras repartir tôt ou tard. T’as pas vraiment envie, t’aimerais rester avec lui jusqu’à la fin de la coupe du monde. Ce n’est pas possible. Ton coeur s’emballe d’être si proche de lui alors que ta main caresse son bras un peu trop tendrement. T’en as juste besoin et sans que tu réfléchisses, tes lèvres viennent déposer un baiser sur sa joue. Ce silence n’est pas gênant, celui-ci est agréable. Mais tu sais que tu ne tiendras pas parce que tu aimes trop parler. Parce que les mots sortent toujours tout seuls et que tu ne restes jamais calme bien longtemps. Mais, ces petites minutes de tendresse t’ont fait du bien. Bon, racontes moi c’que tu fais ici de tes journées à part courir avec les loups. Tu t’es un peu redressée pour mieux le regarder, pour mieux te perdre dans ses beaux yeux bleus. T’es faible face à lui Perrie.

@antoine griezmann

T'es pas capable de garder le silence trop longtemps. T’adores faire des câlins à Antoine, montrer des gestes d’affection soit disant amicaux. Mais, faut croire que rester en silence n’est pas possible. Comme si t’avais peur de silence qui pouvait pourtant être agréable parfois. Mais se taire, c’était penser. Penser à lui et à votre relation et ça, ça t’faisait flipper parce que tu serais capable de voir que tes sentiments ont évolués. Alors tu trouves un sujet bidon, un sujet juste pour combler le vide. Puis, ça t’intéresse aussi de savoir ce qu’il fait de ses journées puisqu’il n’est pas dans le coin le plus actif au monde. Tu crois qu’tu pourras pas rester longuement ici à sa place. T’as besoin de bouger en permanence alors les huit clos, très peu pour toi. Tu l’écoutes avec attention, toujours ce sourire sur ton visage. T’arrives pas à le retirer de ton visage alors que tu parles avec Antoine, ton Grizi. Manger c’est toujours le plus important ! N’importe qui que te côtoie même qu’une seule journée sait à quel point tu es obsédée par la nourriture. T’es bien incapable de louper un seul repas et encore, trois repas dans la journée ne sont même pas suffisants. T’as toujours besoin de grignoter. Heureusement que tu fais plusieurs heures de danse par jour pour ne pas trop grossir. Tu ne peux t’empêcher de sourire de sourire alors qu’il parle de la musique mais aussi du fait qu’il ne sache ni danser ni chanter. Tu finis même par rire en te souvenant des moments où tu l’as déjà entendu chanter. Tu sais d’avance qu’il ne pourra jamais se reconvertir dans la musique. Dommage, tu l’aurais bien pris pour faire votre première partie. Au moins, t’aurais pu l’avoir à tes côtés pendant plusieurs semaines. Et cette idée t’emballe, un peu trop pour que ça ne soit pas louche. Tu vas donc t’abstenir de dire à haute voix ton idée. Il vaut mieux que tu la garde dans ta tête. Je suis pas sûre de pouvoir t’apprendre à chanter, mais je devrais pouvoir m’en sortir avec la danse. Tu lui prenais la main, l’obligeant à se lever. Tu le tire vers toi, il sait que t’es chiante quand tu t’y mets alors il ne vaut mieux pas qu’il lutte avec toi. Tu vas lui apprendre un chorégraphie, au moins ses pas de danse seront peut être moins pire pour la prochaine fois. Bon il nous faut de la musique pour t’apprendre à danser et te montrer les souffrances que je vis au quotidien avec un chorégraphe tortionnaire. Tu souris malicieusement en le regardant. Danser, apprendre de nouveaux pas, c’est ton quotidien depuis un moment. Mais, tu dois d’abord vous trouver une musique. T’as une préférence pour la chanson ?

@antoine griezmann