Si mi único delito solo fue amarte ❤ (paumila)

Si mi único delito solo fue amarte  

t'as regardé le match. pire que ça, t'as vu que ton crush du moment n'avait même pas participé à ce huitième de finale et t'étais un peu dégoûtée pour lui, très dégoûtée même. tu savais qu'il avait longtemps attendu pour pouvoir défendre les couleurs de son pays d'origine et toi, tu redoutais le fait qu'il se sente seul ou déboussolé après cette défaite. tu le fréquentais depuis quelques temps déjà. rien de bien sérieux, du moins, tu tentais de t'en convaincre. pour toi, c'était encore très difficile de devoir garder toute cette histoire secrète et tu savais que ça n'était qu'une question de temps avant que tout cela ne soit exposé en plein jour. pourtant, tu sentais cette adrénaline, cette sensation de danger lorsque tu le rejoignais pour passer un moment en sa compagnie. t'étais déjà accro, plus que tu ne voudrais jamais te l'avouer et tu tentais de te convaincre que cette situation t'allait très bien. pas d'exclusivité, pas de possessivité même si, au fond de toi, tu étais bien incapable de le tromper avec qui que ce soit d'autre. ce gars, tu l'avais en toi et c'était impossible pour toi de faire marche arrière. même si tu te voilais la face, tu savais que tu n'avais qu'une envie à ce moment là, lui redonner le sourire. alors, tu l'avais appelé, quelques minutes, simplement pour prendre la température du moment et en voyant qu'il était toujours aussi blessé par cette défaite, tu décidais rapidement de prendre les choses en main.

il est plus de deux heures du matin lorsque tu débarques en Russie, plus précisément dans la région de Moscou et il te fallut peu de temps pour trouver un taxi qui t'emmenait directement jusqu'au centre d'entraînement de Bronnitsy. tu t'étais renseignée et en même temps, tu suivais tellement ses exploits que tu savais bien où il se trouvait, si bien que tu n'avais même pas peur de te perdre sur le chemin. surexcitée et en même temps impatiente de pouvoir le voir, tu avais des étoiles plein les yeux lorsque ton regard se posait sur le bâtiment où tu allais entrer. après avoir posé quelques questions à l'accueil, on te donnait un papier où était noté le numéro de la chambre de celui que l'on surnommait La Joya. tu prenais quelques minutes pour savoir si tu avais réellement envie d'entrer, de le voir, de le perturber peut-être dans ses habitudes. tu hésites, envoies un message en lui demandant s'il était occupé. tu ne savais pas. tu n'avais même plus envie de réfléchir. t'avais qu'une envie en fait, lui montrer que tu pouvais être là pour lui même dans les moments difficiles alors.. tu prenais ton courage à deux mains, frappant deux coups sourds contre la porte qui vous séparait, le laissant ouvrir alors que t'étais incapable de prononcer le moindre mot. sa voix douce prononçant ton prénom avec étonnement, tu te glissais jusqu'à lui, enroulant tes bras autour de son cou alors que tu l'attirais vers toi, laissant tes lèvres prendre possession des siennes avec douceur, venant t'appuyer doucement contre la porte afin de la refermer derrière toi. tu n'avais pas réfléchi, tu ne réfléchissais plus en fait. tu n'avais qu'une idée en tête à présent, lui faire oublier cette défaite à laquelle il n'avait finalement même pas participé..

Si mi único delito solo fue amarte  

C’était la fin. T’avais encore du mal à y croire, mais pourtant c’était bel et bien le cas ; ton aventure en Russie avec l’Argentine s’achevait aujourd’hui. Tu t’étais battu pendant si longtemps pour atteindre ton rêve de gosse ; celui de jouer une coupe du monde avec ton pays natal. Et pour ta première Coupe du Monde, t’espérais aller loin avec eux ; refaire le même parcours qu’il y a 4 ans et pourquoi remporter la coupe, étaient dans tes objectifs. T’étais ambitieux avec cette équipe de qualité qui avait tout pour ramener la coupe à la maison pour ce pays qui le mérite tant, ça te frustrait de savoir que tu retournerais chez toi les mains vide et encore plus en te disant que tu n’auras pas joué la moindre minute avec les bleus, toi qui était plus que déterminé de faire la différence sur ce match. À vrai dire, on ne peut pas dire que la compétition te regrettera ; toi qui n’auras disputer qu’une seule rencontre en quatre matchs, pire encore, tu n’auras foulé les terrains qu’une vingtaine de minutes seulement. On ne pouvait clairement pas dire que tu étais un des protagonistes de cette équipe d’Argentine et encore moins de cette compétition, de quoi toucher un peu plus sur ton moral. T’avais reçu quelques appels pour te réconforter, notamment celui de Camila qui malgré son appel n’auras rien fait. T’étais comme la moitié des membres de ton équipe ; inconsolable.

Après un moment passé avec Antoine, t’étais enfin de retour dans ta chambre d’hôtel. Et même si t’avais pu retrouver le sourire en l’espace d’un certain temps, t’avais perdu de plus belle ce sourire en regagnant ta chambre en te disant qu’il s’agissait de là ta dernière nuit en Russie. À présent tu pouvais pleinement réfléchir sur ton avenir, où passer tes vacances ou encore rester en Russie pour soutenir tes amis encore participant. Il était désormais deux heures du matin, alors que tu préparais ta valise pour ton retour en Argentine qui approchait désormais à grand pas ; tu reçus soudainement un message de la part de Camila encore une fois, malheureusement, t’avais pas eu le temps de lui répondre que tu entendis deux petits coups à ta porte. Qui ça pouvait bien être ? Un membre du staff, un coéquipier, un fan ? Tu te lèves finalement en soupirant, en te dirigeant vers la porte curieux de savoir qui c’était à une heure aussi tardive. Découvrant finalement à ta plus grande surprise qu’il s’agissait nul autre que la belle Cubaine. « ... Camila ? » Lances-tu avec un ton totalement surpris. T’étais conscient qu’elle s’était déplacé pour toi et au fond t’étais touché de ce geste, sauf qu’à vrai dire tu ne t’attendais pas à la revoir ici à Kazan elle qui est connue pour avoir très peu de temps libre. Il semblerait même que la jeune femme aie loin d’avoir finit de te surprendre ; tu l’as très vite compris en la voyant se glisser jusqu’à toi et de sentir ses bras autour de ta nuque, te laissant attirer par celle-ci jusqu’à coller tes lèvres contre les siennes. Tu ne la repousses pas, bien au contraire ; tu te décides même de prolonger ce baiser passionné peu de temps après en mettant tes mains autour de ses hanches une fois la porte renfermée, les glissant délicatement jusqu’à ses jambes.

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t'avais peur, un peu. tu débarquais en Russie avec pour seul bagage, ton passeport et tes lunettes de soleil. sur un coup de tête, tu avais tout quitté. sur un coup de tête, tu l'avais rejoint parce que tu savais que la soirée serait plus que difficile pour lui et mine de rien, ça te touchait en plein coeur. tu n'avais pas mis longtemps pour rejoindre son hôtel, d'ailleurs, tu avais tout fait pour arriver à temps et ne pas le louper. après tout, tu avais une mission de tout premier ordre et il était hors de question que tu la loupes. après avoir appelé, tu lui avais même envoyé un sms, guettant une réaction quelconque .. en vain. tu le pensais occupé, tu l'espérais seul et tu ne réfléchis pas plus longtemps. tu rejoignais sa chambre, frappant deux coups à la porte en attendant que le bel argentin vienne t'ouvrir. le coeur battant, tu savais ce que tu avais à faire et tu fermais les yeux quelques secondes afin de te donner du courage. oui, il fallait bien que tu assumes ce que tu allais faire. hors de question que tu repartes sans lui avoir redonné ce sourire que tu aimais tant lire sur son visage.

une fois la porte ouverte, tu entendais ton prénom et cette voix si caractéristique. cette voix que tu appréciais de plus en plus d'ailleurs. il ne te fallut pas longtemps pour entrer et encore moins pour venir coller ton corps au sien, l'embrassant langoureusement après avoir noué tes bras autour de son cou. troublée, tu repoussais tout de même la porte de ton corps, t'appuyant contre celle-ci une fois fermée avant de guetter la réaction du joueur de l'Albiceleste. sentant qu'il prolongeait ton baiser, tu ne pus que fermer les yeux, prenant goût à cet échange que tu espérais rassurant pour lui. sentant ses mains sur ta taille, tu ne tardais pas à refermer tes jambes autour de ses hanches, lui glissant « Cariño ... » d'une voix douce, mordillant sa lèvre au passage tandis que tu te perdais dans des sensations que tu ne connaissais pas. perturbée, tu ajoutais pourtant « je m'inquiétais pour toi.. t'es sûr que ça va ? » d'une voix presque troublée tandis que tu le savais, sentir son souffle se mêler au tien te rendait dingue. sentir son corps contre le tien te rendait à la fois nerveuse et incroyablement heureuse. tu le savais, tu pouvais te perdre dans ce regard d'azur mais ce que tu espérais avant tout, c'était que tu pouvais lui faire oublier cette douleur liée à la défaite de son équipe...

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On pouvait voir sur ton regard plus que vide que malgré ton moment sympathique avec Antoine n’aura pas suffit pour te faire rappeler ce parcours décevant de l’Argentine. Toi tout ce que tu voulais, c’était de réaliser ton rêve de gosse et faire ton possible pour que ton pays puisse remporter une troisième étoile, mais malheureusement ta mauvaise entente avec le coach, en aura décidé autrement. Rentrant dans ta chambre en perdant de plus belle ce sourire que le français avait su te le remettre pour au final seulement quelque heures, tu te demandais comment les argentins qui ont cru en vous allaient-ils bien pouvoir réagir en nous voyant rentrer à la maison dans les jours qui suivent ? Être acclamé malgré nos performances moyennes voir mauvaise, ou bien être conspué telle que nous méritons ? T’étais légèrement anxieux rien qu’en t’imaginant être hué ou encore insulté par ce peuple que tu aimes tant.

En plus d’être surpris de voir Camila faire tout ce déplacement dans le seul but de te faire oublier ce match, t’étais surtout extrêmement touché par ce geste dont tu n’étais pas prêt d’oublier de sitôt. La seule vraie surprise au final, était sans doute votre tout premier baiser après des semaines de flirt. Tu t’attendais à un scénario complètement différent de celui-ci si tu venais à embrasser la belle d’origine Cubaine, mais on ne peut pas dire ce bisou intense et à la fois excitant, t’ai vraiment déplu. Tu ne repousses pas le baiser, laissant même tes mains se balader sur le corps de la chanteuse jusqu’à ses jambes avant que tu finisse par la porter tout en la plaquant délicatement contre la porte, ses jambes désormais autour de tes hanches. « Cariño ... » Finit-elle par lancer, à vrai dire en entendant ce mot t’étais assez perturbé au fond de toi, qui ne savait pas où vous en étiez désormais dans votre relation après ce baiser. Tu la laisses finalement jouer avec ta lèvre inférieure pendant un certain temps tandis que toi, tu te contentais seulement lui lancer un simple regard complice et malicieux. « Je m'inquiétais pour toi.. t'es sûr que ça va ? » En une fraction de seconde, ton visage s’est transformé. Tu repenses à ces quatre buts encaissés en plus de n’avoir rien pu faire pour aider l’équipe, tu baisse lentement ton regard avec une petite grimace. « Pour être franc, j’ai connus des jours meilleurs. C’est assez frustrant que de voir ton équipe perdre depuis le banc.. » Réponds-tu d’un air dégoûté, relevant quelques secondes plus tard ta tête. « Mais hey, le plus important c’est que tu te sois déplacé jusqu’ici pour moi. » Ajoutes-tu, ton regard faisant face aux yeux noirs de la belle brune en esquissant un petit sourire le coin de tes lèvres.

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tu étais faible, trop faible même. qui aurait pu croire que tu quitterais tout ce que tu étais en train de faire, accessoirement ta tournée qui se terminait en Europe, pour aller retrouver l'homme avec qui tu flirtais depuis quelques mois maintenant ? personne. pas même toi en fait. aujourd'hui, tu avais laissé libre court à tes envies, à ton désir de le retrouver parce que ce gars faisait partie de toi depuis des mois. soupirant doucement, tu avais pris une longue inspiration avant de frapper à la porte de sa chambre, toujours aussi indécise. se mettre en position de force, ça n'avait jamais été ton fort alors lorsqu'il avait ouvert la porte, tu t'étais trouvée très conne. ne sachant que faire, tu n'avais rien dit. tu t'étais simplement contentée de le regarder et de succomber à son charme ravageur, rien de plus. au diable tout le reste, tu n'avais qu'une envie, le réconforter, lui apporter la chaleur qu'il ne pourrait recevoir nulle part ailleurs qu'entre tes bras. alors oui, tu t'étais avancée et tu l'avais pris dans tes bras, liant vos lèvres avec une envie tellement indescriptible que tu ne savais même pas comment décrire cette sensation. depuis des mois, tu flirtais avec le bel argentin, usant de tes charmes pour le faire tomber dans tes filets. ne cherchant jamais le moindre contact physique, tu avais pour mot d'ordre de le laisser prendre les choses en main. pourtant, lorsque tu avais vu le résultat du match, ta bonne résolution s'était envolée avec la déception que tu pouvais lire sur le visage du joueur de l'albiceleste.

tu avais décidé d'aller contre tes principes, entrant dans cette chambre avec la ferme intention de lui faire oublier tous ses malheurs. nouant tes bras autour de son cou, tu l'embrassais tendrement, fermant les yeux alors que tu reculais pour fermer la porte. sentant ses mains se balader sur ton corps, tu ne disais rien te laissant totalement faire alors qu'il te portait à présent, te plaquant doucement contre la porte de la chambre. nouant tes jambes autour de son bassin, tu ne pouvais plus échapper à son regard si perturbant, lui glissant ce surnom que tu espérais prononcer depuis plusieurs semaines déjà. tu sentais que c'était le bon moment, tu sentais que tu avais envie de n'appeler que lui par ce mot si tendre et en même temps, tu savais très bien que votre relation deviendrait totalement floue après ça. pourtant, tu jouais. tu le testais. t'avais envie de voir ce qu'il était prêt à faire pour toi. alors, lorsque tu lui posais la question fatidique, tu savais instantanément que tu n'aurais jamais du le faire. il semblait soudainement très triste, blessé même et tu ne savais pas quoi faire pour lui remonter le moral. laissant tes doigts venir caresser lentement sa joue, tu te contentais de lui murmurer « j'ai suivi le match.. j'attendais de te voir et.. j'étais triste quand j'me suis rendue compte que tu rentrerais pas.. » d'une voix douce alors que tu caressais toujours sa joue en signe d'apaisement. quelle ne fut pas ta surprise lorsque le jeune argentin te soulignait que le plus important était le fait que tu te sois déplacée pour lui ! souriant timidement, tu ne savais plus où te mettre, cherchant à trouver les mots pour expliquer ta présence ici. te mordillant la lèvre, tu ne quittais pas son regard, préférant la vérité au mensonge, tu lui murmurais à nouveau « tu me manquais » d'un ton des plus sensuels tandis que tu resserrais ton étreinte, le regard amusé alors que tu savais très bien comment tout cela allait finir. rapprochant ta bouche de son oreille, tu lui glissais alors « franchement, j'ai rien. pas d'hôtel, pas de valise, pas de sac. j'suis venue aussi vite que j'ai pu. je voulais arriver plus tôt ... j'avais peur que tu partes trop vite.. » d'une voix légèrement attristée alors que tu le savais, tu aurais du être plus raisonnable malheureusement, tu retombais vite en enfance lorsque tu croisais le jeune footballeur..

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Du soutiens, c’était ce dont tu avais le plus besoin à l’heure actuel. En plus de ton avenir en Italie était plus qu’incertain, tu commençais désormais peu à peu à t’interroger sur ta place avec la sélection d’Argentine, tu passais là la pire période que ta carrière n’ai jamais connu pire encore ; de toute ta vie. Tu préférais te rassurer en te disant qu’il s’agissait d’une période comme tout autre grand footballeur aurait connu dans sa vie, mais ce n’était suffisant Heureusement pour toi, Camila avait toujours ce moyen pour te faire remonter le moral et tu dois reconnaître que cette fois-ci elle n’est pas allé de main morte. Pendant plusieurs mois, vous avez commencé un petit jeu de séduction en vous testant tout les deux et en voyant qui de vous deux aller succomber en premier jusqu’à ce soir où vos lèvres se sont enfin collés pour la première fois. T’ignorais jusqu’où encore tu pouvais tenir, mais il était évident que plus le temps défilait et moins tu avais la force de pouvoir résister au charme de celle-ci. Pour être franc, tu commençais même à être agacé de ce jeu qui ne vous menait nul part si ce n’est vous faire attendre ; et tu savais que c’était réciproque chez elle.

La patience a tout de même finit par rendre ce premier baiser plutôt intense, tes mains baladeuses ou encore la façon dont la brune était sur toi pouvait d’ailleurs en témoigner.  « J'ai suivi le match.. J'attendais de te voir et.. J’étais triste quand j'me suis rendue compte que tu rentrerais pas.. »  La déception revint aussi vite en te rappelant du dénouement que tu étais obligé d’assister plus tôt dans la journée, il ne faisait aucun doute que tu n’étais pas prêt d’oublier ce match aussitôt, mais tu préférais mettre ceci de côté du moins pour ce soir ; et ne penser plus qu’à la chanteuse et la soirée qui s’annonçait de plus en plus chaude. Tu finis finalement par lui répondre en lui avouant que le plus important à présent, c’est qu’elle soit à tes côtés. Et même si tu gagneras finalement pas la Coupe du Monde, qui dit élimination dit aussi vacances, ce qui voulait surtout dire que tu avais à présent plus de temps pour toi... et aussi pour la jeune femme. « Tu me manquais. » Un plus large sourire vint à se former sur tes lèvres pendant un temps, avant que tu ne décides de t’attaquer de manière sensuel au cou de la Cubaine, sentant la respiration de cette dernière se rapprocher près de ton oreille. « Franchement, j'ai rien. Pas d'hôtel, pas de valise, pas de sac. J'suis venue aussi vite que j'ai pu. Je voulais arriver plus tôt ... J'avais peur que tu partes trop vite.. » Renchérissait-elle, tu retires lentement tes lèvres de son cou pour la fixer de plus belle ; toujours avec ce sourire complice. « Et bien heureusement que c’est pas le cas et que j’suis toujours là.. Et à vrai dire, j’ai encore toute la nuit devant moi avant que mon avion ne décolle. » Finis-tu par répliquer sur un ton séducteur.

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tu perdais peu à peu le peu de raison que tu avais encore. Tu le sentais triste, presque amorphe alors qu’il était toujours des plus souriants et avenants. Il n’était pas comme d’habitude et t’avais l’impression d’avoir fait le bon choix en le rejoignant. T’en avais marre de passer à côté de ces bons moments. T’en avais marre aussi de te voiler la face. Paulo, c’était simplement le gars qui te retournait complètement le cerveau en quelques secondes. Peu importe à quel point tu tentais de t’en éloigner, tu revenais toujours vers lui, irrémédiablement. T’avais tenté de passer à autre chose, de te dire que vos deux vies n’étaient absolument pas conciliables mais... aujourd’hui, il n’y avait plus que la vérité à dire. Tu n’arrivais pas à le remplacer par qui que ce soit d’autre. Il avait embrouillé ton esprit, il faisait tellement partie de toi que tu trouvais cela limite normal de le prendre dans tes bras. Tu trouvais encore plus normal le fait de l’embrasser. Ton coeur palpitait doucement sous ces nouvelles sensations, ne laissant aucun doute sur la nature de tes sentiments pour le bel argentin. Tu avais pris ton courage à deux mains, tu avais fait le premier pas et tu ne le regrettais pas. Rien qu’à voir son sourire malicieux et ses mains qui caressaient ton corps, tu savais que tu avais tout gagné. Tu ne regrettais rien et tu te surprenais même à imaginer la suite de votre soirée..

Tu avais reparlé vaguement du match, tentant de l’apaiser tout en caressant doucement sa joue du bout des doigts mais rien n’y faisait, il semblait inconsolable et ça se comprenait. Touchée par sa détresse, tu n’osais plus rien dire de peur de lui rappeler de mauvais souvenirs. Hésitante, tu laissais un vague blanc s’installer entre vous avant que le joueur de l’albiceleste n’ajoute que le plus important maintenant, c’était ta présence près de lui. Émue, tu rougissais légèrement tout en souriant d’un air timide, lui avouant volontiers que tu t’étais déplacée parce qu’il te manquait. Tu ne voulais plus mentir. T’avais trop souffert de la distance ces derniers mois et tu décidais maintenant d’assumer ce que tu ressentais pour le jeune argentin. Terminé les combines, comme on disait si bien. Ta révélation lui arrachait un sourire ravageur tandis que tu ne bougeais plus, surprise de sentir ses lèvres contre la peau de ton cou. Sentant ta respiration se couper net, tu te rendais compte de l’effet que te faisait cette simple caresse. Tu te rendais compte que la sensation était loin d’être désagréable et que bizarrement... t’en demandais toujours plus. D’ailleurs, tu lui glissais dans un souffle « t’éloignes pas de moi, s’il te plaît.. continues.. » alors qu’il s’éloignait déjà de ton cou, déclenchant en toi un tas d’émotions trop contradictoires. Alors qu’il te portait toujours, plaquée contre la porte d’entrée, tu te rendais compte que tout devenait soudainement plus compliqué. D’ailleurs, tu en venais à lui révéler que tu étais partie les mains dans les poches, sans rien d’autres que tes billets et tes lunettes de soleil. T’avais pas d’hôtel, pas de sac et sans lui, tu serais clairement bien perdue dans cette immense ville. Guettant sa réponse, tu succombais à nouveau au charme de ce sourire si caractéristique et pourtant, tu te préparais pour une négociation de la plus haute importance ! Amusée par son attitude dragueuse, tu lui glissais simplement « j’accepte l’invitation mais à une seule condition » d’une voix sensuelle alors que tes bras et tes jambes étaient toujours noués autour du joueur de la Juve. Ne le laissant pas languir plus longtemps, tu te penchais vers son oreille, lui murmurant « j’veux rester dans tes bras toute la nuit » d’une voix douce alors que tu savais très bien où tout cela allait te mener mais après tout, même pas peur, pas vrai ?